La chorégraphie va t’elle continuer à évoluer ?

Oui

Quels sont les axes de travail prioritaires ?

Ajouter un effet artistique, de la vitesse sur la partie de la chenille et, bien évidement, améliorer l’exécution (hauteur / synchronisation / formation / vitesse de déplacement).
Les juges souhaitent être encore surpris par cette chorégraphie qui a été présenté lors des derniers championnats du monde. Par conséquent on essaye d'y apporter un nouvel effet artistique mémorable, de changer la musique et d'accélérer la chorégraphie d'une partie. Plus une figure rapide sur la partie de la chenille qui était trop lente et du coup faisait un peu lourde.

Quels sont les points qui vous satisfont le plus ?

L’originalité de la chorégraphie. L’énergie des nageuses.

L'Espagne (vice championne du monde à Rome en duo avec Andrea Fuentes et Gemma Mengual) participait à ces championnats. En l'absence de Chloé Willhelm et des duettistes de l'équipe de France personne se semblait en mesure de rivaliser avec Ona Carbonell et Andréa Fuentes. Au final, prés de 19 points sur 100 les séparent de leurs poursuivantes.
N'est-il pas difficile pour le jury de juger sereinement lorsqu'il y de tels écarts ?

Il faudrait demander aux juges ! Mais ce qui me semble le plus difficile c’est de départager des nageuses qui ont un niveau très proche mais des qualités différentes.

Quelles sont-elles ?

Il y en a beaucoup : hauteur au dessus de l'eau, agilité, souplesse, vitesse de déplacement, explosivité, amplitude, ligne de jambe, solidité, stabilité, verticalité, présence, originalité ...
C'est très complexe mais à titre d'exemple grossier : une nageuse très haute au dessus de l'eau mais pas droite (donc fragile techniquement mais puissante) et une nageuse plus basse mais droite (donc moins puissante mais technique).

La technicité et la puissance des ibériques vous font-elles rêver ?

Évidement ! Mais c’est surtout le chemin pour en arriver là qui est intéressant.